L’EPR s’inscrit comme une solution d’avenir pour répondre à la demande croissante d’électricité liée à l’électrification des usages, tout en produisant une électricité bas carbone à grande échelle. Apportant une production souple sur le réseau électrique, l’EPR favorise l’intégration croissante d’énergies renouvelables intermittentes comme l’éolien ou le solaire dans le mix énergétique national. L’EPR fournit à lui seul l’équivalent des besoins en électricité d’une ville comme Paris, avec une puissance de 1 650 MW, contre 1 450 MW pour les réacteurs nucléaires d’ancienne génération. Son dispositif de sécurité bénéficie, par ailleurs, d’innovations limitant drastiquement les risques d’incidents ou d’attentats, notamment par la prise en compte des évènements de Fukushima dès la phase de construction. À titre d’exemple, les bâtiments sensibles des EPR sont conçus pour résister à la chute d’un avion de ligne. Ainsi, l’EPR bénéficie d’une réserve d’eau au plus près du réacteur et d’un dispositif conçu pour contenir et refroidir le cœur du réacteur en situation accidentelle : le récupérateur de corium. L’EPR est le seul réacteur de 3e génération à être homologué par les autorités de sûreté nucléaire de quatre pays (France, Chine, Royaume-Uni et Finlande) ce qui permet d’exporter cette technologie française. EDF dirige la construction de 3 EPR dans le monde et a copiloté la construction en Chine des réacteurs de Taishan 1 et 2, déjà en service.